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Le guide de l’enseignement – 13 : Que puis-je faire en tant que parent ?


Peut-on accompagner la scolarité de son enfant ?

N’y a-t-il pas un risque d’intervenir dans le travail de l’enseignant ? Mon enfant ne sera-t-il pas perturbé d’entendre une autre explication ? L’école n’est-elle pas capable de faire ça toute seule ? Suis-je capable de l’aider ?

Autant de questions qui ne représentent sans doute qu’une petite partie de l’ensemble des inquiétudes parentales. Nous allons y répondre globalement dans ce dernier chapitre.

Vous DEVEZ accompagner la scolarité de votre enfant, de vos enfants.

Les résultats de recherche sur le sujet sont unanimes : un suivi parental améliore la réussite scolaire. Dans certains cas ce suivi pourra être providentiel pour des élèves qui fonçaient vers l’échec, dans d’autres cas il permettra à un élève sans difficulté d’améliorer ses résultats.

L’école a des missions importantes et de taille. Parfois elle n’est pas capable de les assumer entièrement seule. Son partenaire privilégié, c’est vous, le parent, proche de l’élève et sans doute intéressé autant que l’enseignant, voire plus encore, par la réussite de l’enfant.

Oui, mais aider son enfant pour l’école c’est réservé à certains parents…
Contrairement à certaines croyances, TOUS les parents sont capables de s’engager dans la scolarité de leurs enfants, quels que soient les revenus, la maîtrise de la langue, la disponibilité horaire… Chaque parent peut apporter quelque chose à son élève de fils ou de fille.
Si vous n’en êtes pas convaincu, allez voir la liste pratique d’actions qui améliorent la réussite scolaire « Je m’investis dans la scolarité de mon enfant », vous y trouverez sans nul doute une action réalisable par vous (ou par le parent que vous jugeriez incapable d’aider son enfant).

Quels peuvent être les bénéfices de votre investissement ?

  • D’abord, pour l’enfant, et c’est sans doute l’effet le plus attendu, une amélioration des performances, de l’importance qu’il accordera à la formation et donc de son envie d’aller à l’école.
  • Ensuite, pour vous parent, une meilleure relation avec l’enseignant et l’école en général, une meilleure connaissance de la personne qui passe la semaine avec votre enfant, une amélioration de vos compétences de parent et une augmentation de votre sentiment d’efficacité.
  • Enfin pour l’enseignant, une compréhension des difficultés extrascolaires de l’enfant, une amélioration des relations avec le(s) parent(s), une utilisation d’un partenaire efficace et investi dans la réussite de ses élèves.

Les retombées d’un investissement parental peuvent donc être nombreuses, diverses en tout cas, et pourront même se répercuter sur les enfants suivants.

En effet si vous avez eu une bonne relation avec l’enseignante de votre premier enfant, lorsque sa petite soeur arrivera dans la classe de cette enseignante, elle sera accueillie avec un a priori positif. En d’autres termes, l’enseignante sera plus heureuse d’accueillir cette enfant ET le papa ou la maman avec qui elle entretient déjà un rapport de confiance quant au suivi de la scolarité.

Comment peut-on accompagner ?

Il existe trois dimensions sur lesquelles agir :

  • le travail à domicile (devoirs, études, révisions, recherches, cours particuliers…).
  • Les contacts avec l’école (inscription, réunions de parents, rencontres parents-instituteur, participation à la fête foraine …).
  • L’intérêt pour la vie scolaire de l’enfant (discussion parent(s)-enfant axée sur les apprentissages, importance relatée de l’école pour l’enfant…).

Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire d’agir sur les trois dimensions pour obtenir des résultats. C’est souhaitable, mais difficilement réalisable par toutes les familles. Par contre elles peuvent toutes agir sur au moins un point.

Le fait d’avoir lu ce livre, si vous en avez retenu quelque chose, est déjà un signe d’engagement. Il vous reste à rechercher comment vous investir pratiquement. Si vous n’avez aucune d’idée, jetez un oeil dans la liste ci-dessous, vous trouverez sans doute l’un ou l’autre comportement efficace.

 

Je m’investis dans la scolarité de mon enfant

tableau130tableau131tableau132tableau133Tableau : Quelques possibilités pour s’investir dans la scolarité de son enfant

Et pendant les grandes vacances ?

Soulagé ou malheureux, voilà votre enfant éloigné de l’école pour deux mois. Doit-il travailler ? Doit-il conserver ses livres bien fermés et en profiter pour se détendre ?
Pour répondre à ces questions, la première chose à faire est de demander à son instituteur ou institutrice les sujets sur lesquels votre enfant devrait en priorité travailler. Cette personne est très certainement la mieux placée pour diagnostiquer ce travail à effectuer.

Votre enfant est passé en rase-mottes? Lui consacrer quelques jours durant ces deux mois pourront sans aucun doute l’aider à se remettre à flot pour démarrer l’année suivante et éviter un handicap qu’il traînerait toute l’année, peut-être jusqu’à un redoublement. Suite à votre demande, certains enseignants vous donneront une petite liste de matières, d’autres une copie de contrôles « ratés » qu’il faudrait réussir avant la rentrée, et d’autres encore un cahier d’exercices réalisé pour l’élève ou quelques élèves en difficulté dans la classe.

Comment alors accompagner votre enfant ? Laissez-le d’abord travailler seul, ensuite aidez-le à surmonter ses difficultés. Si vous n’en avez pas la possibilité ou ne vous en sentez pas capable, faites appel à un cousin, un ami, un frère, une soeur, un grand-père ou une grand-mère, un travailleur de l’école de devoirs… qui pourra encadrer votre enfant dans ce travail sans doute peu apprécié. Chaque année, des étudiants, notamment futurs enseignants, s’exécutent dans ces tâches.

S’il est en grande difficulté, le laisser seul ne suffira pas pour comprendre. Résoudre des problèmes ou écrire sans faute, ce n’est pas comme s’il devait apprendre à taper un ballon entre deux poteaux. Pour cette dernière activité, la simple force de l’exercice est possible alors que pour comprendre pourquoi les calculs sont toujours faux, il faudra le regard d’un autre. De plus être à deux améliore l’apprentissage. Le chapitre sur « Apprendre : comment ça marche ? » vous aidera à mieux comprendre comment l’aider.

Évidemment, deux mois ne vont pas permettre de rattraper les apprentissages de toute une année si l’enfant a de grandes difficultés, mais ils peuvent être utiles pour entamer l’année suivante d’un pas plus léger.
Et s’il n’a pas de difficultés ? Proposez-lui un cahier de vacances ludique, jouez de temps en temps avec lui à des jeux qui demandent réflexion, proposez-lui de lire des livres de la bibliothèque… Bref de s’arrêter autour d’un document écrit à compléter, lire, colorier, aménager,… (comme à l’école) et d’en tirer du plaisir.

Pas besoin d’apprendre de nouvelles choses, juste lui donner des occasions de réfléchir pour atteindre un but. Les enseignants savent que deux mois sans sollicitations donnent souvent deux à quatre semaines de « chauffe », peu productives, à la rentrée. Imaginez votre rythme de reprise après deux mois de congés… et imaginez-vous comme cela peut être difficile pour un enfant qui pratique une des activités les plus fatigantes : apprendre.

Dans ces deux cas, il ne faut pas oublier que ce sont des vacances et qu’il serait totalement contre-productif de travailler plusieurs heures par jour « pour » l’école. Choisissez plutôt les moments de travail avec votre enfant, pour qu’il ne supprime pas ses principales activités de vacances, ses relations avec des copains ou encore d’importantes activités familiales… Sans cela il risque d’attraper un profond dégoût pour le travail scolaire, qui ne l’aiderait pas à progresser dans l’année suivante.

Enfin, si nous avons insisté sur l’implication que vous pouvez avoir dans la scolarité, l’école n’est pas tout. Soyons réalistes : si vous passez tout votre temps de rencontre avec vos enfants à travailler pour l’école cela risque de vous lasser, lui comme vous. Les moments de jeux, de discussions, de visites, de découvertes, de lecture, de promenades avec les enfants sont des moments qui apportent énormément de choses, indispensables, pour le développement de votre rejeton et la relation que vous entretenez avec lui. Ne les supprimez pas au profit d’un travail intensif de (sur)scolarisation, vous auriez sans doute plus à perdre qu’à gagner. Si l’idée que cela procure ne suffit pas à vous convaincre, retenez ce dernier résultat de recherche sur la scolarité. Les enfants qui grandissent dans une famille heureuse réussissent mieux leur scolarité. Ne négligez donc pas le bonheur familial (au profit de la scolarité), il est aussi agréable qu’utile.

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